Conseils pour adapter sa conduite en hiver
Consulter les prévisions météorologiques et de circulation
Avant de partir, il faut bien s’informer sur
les conditions de trafic et sur les conditions météorologiques. Pendant le
trajet, suivre les conseils de prudence diffusés sur les ondes et sur les
panneaux à messages variables.
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Conditions de conduite
délicates: du verglas localisé ou de la neige en faible épaisseur rendent les
routes un peu dangereuses.
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Conditions de conduite
difficiles: du verglas ou de la neige généralisée peuvent bloquer le trafic. Il
convient de différer son déplacement.
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Conditions de conduite
impossibles: des conditions météorologiques dures, voire exceptionnelles, amènent
à une circulation impossible. Il est conseillé de ne pas partir.
Vérifier la pression des 4 pneus
En hiver, il faut vérifier la pression des 4
pneus (à froid) parce qu’elle dépend de la température extérieure. Plus la
température est basse, plus la pression mesurée est faible. Il faut rajouter
0,2 bar à froid à la pression recommandée.
Privilégier les pneus hiver
Dès que la température moyenne est inférieure
à 7°C, il est préférable d’utiliser des pneus hiver qui sont adaptées à toutes
les conditions hivernales, ils admettent une gomme plus tendre et des sculptures
plus profondes afin d’améliorer l'adhérence et le freinage. Il est essentiel
d'équiper les 4 roues pour conserver un niveau d'adhérence similaire à l'avant
et à l'arrière.
En montagne, mettre des chaînes
Les chaînes à neige sont autorisées sur les
routes enneigées. Il faut les mettre sur certains axes routiers en présence du
panneau suivant : B26 panneau.
Il faut réduire fortement sa vitesse et de ne
pas dépasser 50 km/h. Il est conseillé de faire un essai de montage avant le
départ. Il faut se garer à l'écart de la chaussée pour le montage (sur
autoroute, il ne faut en aucun cas pratiquer cette opération sur la bande
d'arrêt d'urgence).
Tester les éléments sensibles au froid
Il y a plusieurs éléments qui sont sensibles
au froid comme la batterie, le système d’allumage et d’alimentation pour cela
il faut faire tester avant de prendre la route. Il faut vérifier aussi le
niveau du liquide lave-glace antigel et la qualité des balais d’essuie-glace
qui se dégrade encore plus sous l’effet du givre.
Emporter un « kit de survie » au froid…
Circuler en cas de températures négatives
c’est s’exposer à plusieurs situations difficiles en cas d’arrêt forcé. Pour
cette raison, il faut avoir avec soi des accessoires complémentaires qui
peuvent s’avérer fort utiles: une raclette pour gratter un pare-brise givré, un
chiffon pour nettoyer des vitres embuées et des phares souillés, des ampoules
de rechange, une lampe de poche, des vêtements chauds, une couverture de survie
et de l’eau en quantité en cas d’immobilisation prolongée.
Bien voir et être bien vu
En hiver, toute la journée, la luminosité est
faible et la perception de l'environnement est difficile. Pour cela, il faut
être particulièrement attentif aux usagers vulnérables (conducteurs de
bicyclette, souvent mal éclairés, conducteurs de deux-roues motorisés et
piétons généralement vêtus de sombre en cette saison). Lorsque la visibilité
est inférieure à 50 mètres, la vitesse ne doit pas excéder 50 km/h, quel que
soit l’état de la chaussée. Il faut aussi allumer les feux de croisement quand
la luminosité est insuffisante afin d’être bien vu par les autres conducteurs.
Rouler lentement et à bonne distance
Au mauvais temps, Il faut rouler lentement et
donc prévoir plus de temps pour se déplacer : très souvent, les dérapages ont
lieu quand le conducteur roule très vite en considérant l’état de la chaussée.
Allonger les distances de sécurité et adopter une conduite souple
Sur chaussée glissante, il faut allonger
automatiquement les distances de sécurité. Les dépassements intempestifs, les
accélérations soudaines et les freinages brusques constituent un risque de
perte de contrôle du véhicule en cas de verglas.
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